Nouvellement licencié, Coinbase devient la 5e société de
ce type se voir octroyé se droit par l’autorité de régulation des services
financiers de New York (DFS).
La monnaie virtuelle est au premier plan de cette
fintech. Elle offre aux adhérents une carte de paiement en Bitcoin tout en
gardant l’option d’utiliser l’Ethereum et le Litecoin. Le « Bitcoin est une technologie de pair à pair
fonctionnant sans autorité centrale. La gestion des transactions et la création
de bitcoins est prise en charge collectivement par le réseau. »[1] On en
vient au questionnement suivant : Après Wall Street, Est-ce que New York
va établir sa marque pour devenir le centre mondial pour les fintechs ?
C’est pour la première fois en mai
2015, que les fintechs ont pu prendre leur envol vers un futur plus que prometteur
avec la première officialisation de licence accordé à itBit Trust Company. « ITC provides virtual currency
exchange, custody and other services for all US customers who are approved to
trade through its New York virtual currency exchange. »[2]
Le développement du monde des fintechs se fait de façon
exponentielle depuis son entrée en 2009, toutefois l’escroquerie, la fraude, la
sécurité des transactions mettent des bâtons dans les roues des créateurs de
ceux-ci.
De plus, la DRF est en lutte constante
avec l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), car elle désire créer
une régularisation et une normalisation pour le développement et l’octroyement
de licence pour les fintechs. « L'OCC veut imposer une charte fédérale fixant
les procédures de contrôle et de risques adéquates, avec des ratios de
capitalisation et de liquidités, ainsi que des mesures de protection des
consommateurs. »[3] Les efforts mis sur pied
par la DRF montre que New York est très sérieux dans le développement futur des
fintechs et qu’elle mettre tous ses efforts pour combattre l’oppression qu’elle
subit par l’OCC.
Il est très important de notre côté
de garder une ouverture sur les fintechs sans pour autant négliger les services
préétablis depuis toujours. On ne souhaite pas voir les fintechs remplacées des
professionnels ou perdre des emplois, mais bel et bien créer une technologie
pouvant améliorer et faciliter la vie financière des consommateurs.
En conclusion, il sera intéressant de
voir le développement des technologies financières sur le court, moyen et long
terme sur le monde financier ainsi que dans nos vies de tous les jours.
Michaël
Bouin